Les fresques de Raphaël à Rome
En 1508, après avoir confié à Michel- Ange, la voute de la chapelle Sixtine, le pape Jules II chargea Raphaël de la décoration de ses appartements dans le palais du Vatican. La première des « Stanze » dite de la Signature est entièrement de la main de Raphaël. Il y évoque l’élévation de la pensée, l’exaltation de la foi chrétienne et de la culture antique.
La 2ème chambre, dite de Héliodore, est à la gloire de la papauté et souligne la protection divine accordée à St Pierre et à ses successeurs.
La 3ème chambre dite de l’Incendie, peinte sous le pontificat de Léon X st en grande partie l’œuvre de l’atelier. On y constate un fort changement de style : composition, couleurs et attitude des personnages, trahissent l’influence de Michel-Ange et annoncent le maniérisme, qui triomphe dans la troisième chambre dite de Constantin, peinte par les élèves de Raphaël, après sa mort.
Toute en travaillant au Vatican, Raphaël, peint des fresques à sujets mythologiques, pour le petit palais du banquier Chigi, devenu aujourd’hui la villa-musée La Farnesina. LA célèbre et superbe fresque du « Triomphe de la nymphe Galatée » mêlant spiritualité et sensualité, est entièrement de sa main.
Dans la loggia qui s’ouvre sur les jardins de la Farnesina, des fresques réalisés par l’atelier, mais sur les modèles conçus par Raphaël, représentent des scènes de l’histoire de Psyché.
Raphael mourut à l’âge de 37 ans, laissant à son élève le plus doué, Giulio Romano, le soin de terminer le portrait de la Farnarina, la femme qu’il aimait.