Dans la première moitié du XVIème siècle, Le Corrège, crée à Parme une peinture toute de douceur et de sensibilité, aussi bien dans ses tableaux religieux que dans ses compositions allégoriques et mythologiques. Il fut le peintre de la grâce dont les visions célestes et la suavité seront le modèle de l’art baroque au XVII siècle. A Parme où vécu Le Corrège, il n’y avait avant lui ni école de peinture ni foyer artistique. L’art de Corrège part d’un éclectisme composé de plusieurs influences:
-les effets de perspectives de Mantegna
-le sfumato de Léonard de Vinci
-la pureté de Raphael
-Lumière des couleurs des Vénitiens
-Lapuissance de Michel Ange.
Il restait à fondre dans un ensemble harmonieux,ce sera l’œuvre du Carrège.
Une œuvre sensuelle et féminine, toute de sensibilité, de tendresse et de charme qui séduira l’art français d’un François Boucher au XVIII siècle. La grâce et le sourire qui caractérisent ses figures lui valurent dans l’histoire de l’Art le surnom de « Divin Corrège ».